EFFICACITÉ DES PRATIQUES D’ENSEIGNEMENT DE LA LECTURE ET DE L’ÉCRITURE AU COURS PRÉPARATOIRE
Les performances de 2507 élèves ont été évaluées individuellement au début et à la fin de l’année de cours préparatoire (elles l’ont été aussi à la fin de leur année de CE1). À ce stade de la recherche, il est possible de commencer à dégager les pratiques qui apparaissent propices pour apprendre à lire et à écrire au début de la scolarité élémentaire. Quels contenus d’enseignement, quelles tâches proposées et quelles modalités pédagogiques semblent favoriser les apprentissages ? Il s’agit en particulier d’accorder une attention particulière aux élèves les moins performants au début de l’année, ceux dont les premiers apprentissages sont le plus dépendants de l’intervention pédagogique.
Les conclusions de la journée du 25 septembre 2015 seront d’autant plus utiles aux enseignants qu’elles ont été recueillies dans des conditions écologiques, non transformées par un dispositif expérimental, en tenant compte des ressources et des contraintes de l’exercice ordinaire de leur métier. Ces conclusions seront développées et complétées dans un rapport publié en ligne en décembre 2015. Elles seront affinées en 2016, en particulier avec les résultats d’un test passé par les mêmes élèves en fin de CE1.
Cette étude, co-financée par la DGESCO (Direction générale de l’enseignement scolaire du MENESR) et l’IFÉ (Institut français de l’Éducation, ENS de Lyon), a été dirigée par Roland Goigoux.
Voir aussi l’article du café pédagogique en date du 16 septembre 2015 : ici